La Ferme Colza
Petite balade bucolique sur ce terrain en friche situé au beau milieu d'une zone urbaine.
Terrain de jeu de jeunes en soif de sensations, cette ferme constituée d'un ancien château est à l'abandon depuis de nombreuses années.
Si le lieu n'a pas été soumis aux bulldozers qui sévissent dans le coin (beaucoup de constructions sont en cours dans le secteur), c'est parce qu'il est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1996.
Composé d’un château du XVIIe siècle en piteux état ainsi que d’une ferme avec un pigeonnier du XVIIIe et des écuries, le site demeure essentiellement vide et n'a d'intérêt que par son architecture mais aussi son histoire.
Pour la petite anecdote, au XVIIe siècle, Madame de Montespan a donné naissance dans ce château à Louis-César de Bourbon !
Mais au détour du petit manoir jaune, je m'aperçois qu'il y a bel et bien des travaux en cours sur le site.
Je constate que toute une partie de l'ancien corps de ferme a été récemment refait : toiture, sols, escaliers et même le fameux pigeonnier !
L'architecture initiale semble préservée, mais quelque chose m'interpelle.
Je m'attendais à trouver des sacs de ciment, des outils, des palettes de matériaux, mais je ne vois rien de tout ça.
J'ai alors l'étrange et familière sensation que ces travaux sont comme stoppés.
Et c'est bel et bien le cas.
Après des recherches, j'apprends que différents projets de réhabilitation voient le jour dans les années 2010. Il est notamment question de créer une zone hôtelière de luxe, ou bien des logements de standing.
Plusieurs types de projets qui ont été à l'étude :
A en juger par la présence du panneau de construction encore présent sur place, il semblerait que l'option d'une résidence de logements ait été privilégié.
D'après les vues aériennes, les travaux dateraient des environs de 2018, mais il est difficile de savoir pour quelle raison ils ont été stoppés.
Malheureusement, il n'est pas rare que de nombreux projets de réhabilitation de lieux abandonnés n'aillent pas jusqu'à leur terme, bien souvent il s'agit d'un manque de financement ou de divers contentieux.